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L’intelligence des plantes

A l’occasion de la conférence de Jacques Tassin sur l’intelligence des plantes, Sylvie, bibliothécaire à la Bpi, a sélectionné pour vous une série de lectures sur le sujet : de quoi continuer à approfondir la question une fois la visio-conférence terminée !

ordinateur posé sur une table basse
© Place.to

« La nature pense-t-elle ? », Nicolas Jourmet, Revue Sciences Humaines, 2017/6 (n°293)

Faudra-t-il bientôt admettre que, comme bon nombre d’animaux, les végétaux sont capables de s’exprimer ? Beaucoup de chemin reste à faire pour comprendre comment les plantes non seulement réagissent à des signaux et en émettent, mais surtout les interprètent et pensent, à leur manière.

Pour consulter ces ressources dans leur intégralité, pensez à consulter notre mode d’emploi 

« Non, les plantes ne pensent pas », Jean François Dortier, Revue Sciences Humaines, 2020/1 (n° 321)

La biosémiotique est une jeune discipline qui part du principe que tout ce qui est vivant interagit et communique par des signes… L’idée d’un monde végétal à la fois conscient et sensible a de plus en plus d’adeptes. Mais est-ce parce qu’une plante est capable de s’adapter qu’elle est forcément « intelligente » ? Et, si elle est sensible, ressent-elle vraiment de la douleur ?

Interactions insectes-plantes, François Lieutier, IRD éditions, 2013

Les plantes doivent affronter différents types d’agressions ou de stress abiotiques et s’y adapter : le manque ou l’excès d’eau, les fortes ou faibles luminosités, la pollution de l’air… Elles subissent également d’autres types d’agressions par des organismes vivants comme celles impliquant les insectes. Comment les plantes s’adaptent-elles afin de se défendre et de se protéger de ces derniers ? 

« Penser comme une plante : perspectives sur l’écologie comportementale et la nature cognitive des plantes », Alienor Bertrant, Cahiers philosophiques, 2018/2 (n° 153)

En 2005, un groupe international de botanistes fonde une nouvelle société savante, la Société de neurobiologie végétale. Bâtissant une analogie fonctionnelle entre la physiologie des végétaux et le système neuronal, ces chercheurs décident d’explorer systématiquement les parallélismes du traitement de l’information des plantes et des animaux. Puisque les plantes respirent sans poumons, pourquoi ne penseraient-elles pas sans cerveau ?

A quoi sert le droit de l’environnement : plaidoyer pour le droit de la nature, Dominique Bourg, Cahiers de la Justice, 2019/3

Après la reconnaissance d’une sensibilité animale et d’un droit des animaux, peut-on de la même façon envisager un droit de la nature à l’aune de ces nouvelles découvertes scientifiques ? Cette question, prégnante, pourrait permettre de sortir de l’impasse environnementale de ces cinquantes dernières années.

Éthiques de la nature, Gérald Hess, PUF, 2013

La biosémiotique et l’évolution de notre regard sur la nature introduisent de nouveaux paradigmes qui nous amène à reconsidérer et à respecter notre environnement. La nature peut-elle devenir à proprement parler objet de considéra­tion morale ? Cette question  de l’éthique environnementale est devenu un thème important depuis son émergence comme discipline dans les années 1970.

Pour aller plus loin sur Balises

Balises, le webmagazine de la Bpi, propose un dossier complet autour du cycle L’intelligence des plantes, avec notamment une interview de Jacques Tassin, des sélections de documents, et bien d’autres ! 

Publié le 28/09/2020 - CC BY-SA 4.0