Cinéma : Continental Circus, ‘une farouche envie de vivre vite et dangereusement’

« Ça parle bien sûr de moto, ça parle aussi de Jack Findlay, pilote australien. Mais ça parle aussi de pauvreté, de lutte des classes (pilotes privés/pilotes usine), de mécanique, de vie, de mort, de rock progressif (Gong) et de plein d’autres choses toutes plus utiles les unes que les autres. Tant que les images sublimes de Jérôme Laperrousaz seront là, les visages maigres et pâles de ces jeunes fantômes me bouleverseront. » (Jacques Audiard)

« J’ai souhaité donner le point de vue subjectif des pilotes, de ce qu’ils vivaient à 250 km/h sur une moto, leur vision de l’espace. Et j’ai donc décidé de mettre des caméras sur les casques, des caméras sur le guidon pour voir le visage du pilote quand il est en train de courir. Continental Circus met en évidence les risques pris par les pilotes, mais aussi la lutte des classes entre les riches pilotes d‘écuries comme Agostini et les prolos des circuits comme Jack Findlay. Dans les deux cas, une même passion et une farouche envie de vivre vite, et dangereusement. » (Jérôme Laperrousaz)

• Continental Circus de Jérôme Laperrousaz
Vendredi 18 octobre • 20h • Petite Salle
En présence de Jérôme Laperrousaz