Théorie de l’effondrement : notre sélection de ressources

Ces dernières années, les théories de l’effondrement de notre civilisation thermo-industrielle se généralisent par les travaux alarmants des scientifiques, les mobilisations citoyennes pour le climat et les relais médiatiques. À cela s’ajoutent la perte de confiance des citoyens dans le discours sur le développement durable des politiques et des entreprises accentuée par le greenwashing et la multiplication des signes d’un effondrement total de nos manières de vivre : déclin des ressources énergétiques surexploitées par l’activité humaine, insécurité alimentaire, emballement du système financier, réchauffement climatique, déclin de la biodiversité, pandémies, surpopulation, accroissement des inégalités sociales et économiques, conflits géopolitiques…
En jouant sur les peurs et l’éco-anxiété, des rhétoriques survivalistes s’infusent en supposant que les plus adaptés à la condition post-technologique s’en sortiront.

Dans ce contexte, la collapsologie, champ d’études multidisciplinaires, fait une percée fulgurante. Des rayons y sont même dédiés en librairie ! Elle a pour but de définir l’’“effondrement”, d’en déterminer les signes avant-gardistes et d’en comprendre le processus en s’appuyant sur des civilisations aujourd’hui disparues telles que les Mayas ou l’île de pâques. L’idée est de confronter ces éléments de recherche à notre situation actuelle pour savoir si le monde peut vraiment s’effondrer et/ou s’y on peut en réduire le risque sans déclencher la menace de guerre civile.
Qu’est-ce que l’effondrement ? Quelles sont les solutions pour l’éviter ? La collapsologie est-elle un nouveau champ d’étude ? Comment gérer sa peur et faire face à l’éco-anxiété ?

La Bpi vous propose un éclairage sur ces questions grâce à une sélection de ressources consultables jusqu’à fin juillet près du bureau Philosophie (niveau 2) et une bibliographie consultable en ligne.

Téléchargez la bibliographie (PDF, 1 Mo)